Le réchauffement climatique

 

 On ne parle même plus de lutte mais d’adaptation au réchauffement climatique à l’heure actuelle car nous savons que les températures vont augmenter ; cela ne doit pas laisser penser que la lutte est inutile car de nos choix actuels dépendront l’intensité du réchauffement futur  donc l’ampleur des modifications écologiques et ainsi socio-économiques.

 

  Que représente un ou deux ou trois degrés de plus ? Certains pensent pas grand-chose car l’hiver sera encore froid et l’été toujours chaud ; il convient de raisonner de façon globale ces quelques degrés supplémentaires 365 jours par ans 24h sur 24 correspondent à une quantité d’énergie supplémentaire colossale à une échelle locale régionale et planétaire. Cette quantité d’énergie modifiera bien évidemment les températures moyennes mais ainsi la dynamique externe de notre planète et notamment les régimes d’évaporation et précipitation et les courants atmosphériques avec des scenarii concordant quant à l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses canicules tempêtes…) dans les années à venir.

 

Comment se traduit le réchauffement chez nous ? Quelles perspectives ?

 

Nous limiterons très succinctement les aspects écologiques sur la biodiversité ; bien évidemment les conséquences seront aussi très marquantes sur les activités socio-économiques particulièrement l’agriculture et le tourisme.

Le réchauffement climatique affecte aussi notre santé.

 

  • Modification du régime des pluies sècheresses canicules…

A un horizon de 30 ans les déficits hydriques vont être de plus en plus sévères d’après les scenarii  météorologiques, faisant dépérir lors des épisodes extrêmes ou répétés les individus voire espèces les plus sensibles.

 

  • Développement d’espèces thermophiles (qui aiment ou plus exactement qui supportent la sécheresse).

Parmi ces espèces sans être exhaustif nous pouvons citer le chêne vert, l’érable de Montpellier, le micocoulier plantes d’affinités méditerranéennes.

Néanmoins cela n’est pas une règle absolue par exemple côté animal le lézard ocellé qui devrait être favorisé par ce réchauffement ne l’est pas en raison de la fermeture des milieux (emboisement enfrichement) du à  la déprise agricole ou encore aux traitements chimiques là ou l’agriculture use de produits chimiques de synthèse...

 

  • Recul voire disparition des espèces d’altitudes.

Les forêts de hêtres et de sapins voire des châtaigneraies dépériront et ne pourront plus aussi facilement se régénérer suite aux coupes.

Les papillons comme l’apollon qu’on trouve sur nos plus hauts sommets sont condamnés à moyen terme en Ardèche voire le massif central !

 

 

 En conclusion sans entrer dans les détails nous constatons que nous sommes bel et bien concernés ; certains regretteront davantage la disparition de ces beaux papillons patrimoniaux,  d’autres de leur châtaigneraie et d’autres de leur baignade (sans eau  celle-ci perd sa vocation première).

  

 

Le Tissage
07360 les Ollières sur Eyrieux
beed07.free.fr
Copyright©BEED 2013